La célèbre et très séduisante journaliste belge Marie-Joséphine Hautelain est venue me poser quelques questions. Une interview qui fera date dans sa carrière !
Bonjour Maître, je ne vous cacherai pas l'admiration que je vous porte ni la joie extrême que j'éprouve en ce moment de pouvoir enfin vous interviewer, vous le phénomène radieux, l'astre qui domine le petit monde des lettrés et des vrais beaux esprits que compte l'actuelle francophonie. Quand avez-vous commencé à écrire et d'où vous viennent ces idées profondes, cette écriture originale, ce verbe éclatant que vous étalez sur le site FOXOO ?
- Bonjour Marie-Joséphine. Je comprends votre émotion, en toute modestie... Pour répondre à votre question, je dirai que je suis attentif à mes chats, voyez-vous. En outre je ne suis guère attiré par la saison estivale. En ce qui concerne les giboulées de mars, je serai plus nuancé...
Maître, je ne pense pas avoir saisi toute la pertinence de votre réponse... Pouvez-vous développer ?
- Ha ! quel beau métier faites-vous là ! Je disais, m'entendez-vous ?, que je comprenais votre émotion de pouvoir m'interviewer et que j'étais proche de mes petits félins. Je disais également que la saison estivale avec sa touffeur m'indisposait particulièrement. Quant aux averses glacées de la fin de l'hiver, je disais encore que mes sentiments à leur sujet étaient plus ambigus.
Je n'insisterai donc pas. Frasque intellectuelle d'un grand esprit, n'en doutons pas... Maître, on vous pardonnera votre excentricité. Passons à la seconde question. Que pensez-vous de la littérature contemporaine ?
- Je n'en pense pas grand-chose. En fait si, j'en pense beaucoup de choses.
En bien ou en mal Maître ?
- En mal.
Que voulez-vous dire ?
- Je veux dire que je n'en pense pas de bien, en règle générale.
Bien sûr ! Mais encore ?
- Etant donné que je suis nécessairement LA littérature, les autres auteurs ne sont par conséquent que des petits canards qui aboient derrière mes grandes pattes "hippotéiformes"... Inévitablement. "Coin-coin ! Coin-coin !", qu'ils font.
Vos pattes hippo quoi ?
- Hippotéiformes. C'est un mot que je viens d'inventer.
C'est très joli Maître. Et que signifie ce néologisme spontané ?
- Rien de vraiment particulier. Cela a juste un rapport éloigné avec le cheval, c'est tout ce que je sais.
Soit. Changeons de sujet. Vous possédez le secret des mots, êtes initié aux mystères du verbe, côtoyez les hauteurs littéraires et poétiques inaccessibles au commun. Et côté coeur ?
- Mon coeur est bon. Je ne fume pas et pratique des activités physiques quotidiennes.
Certes, certes... Mais les femmes ? Elles vous admirent n'est-ce pas ? Et la plupart sont parmi les plus belles, même si vous êtes également désiré par d'authentiques laiderons. N'êtes-vous pas la plus chanceuse de toutes les plumes ?
- Je suis loin d'appartenir à l'espèce sodomite, en effet.
Pouvez-vous raconter plus en détails pour nos lecteurs ? C'est ce qu'ils attendent surtout de cette interview, vous savez...
- Je ne m'adonne au commerce charnel qu'avec mes muses. Elles seules méritent l'hommage de ma virilité "plumesque". Et encore, pas toujours.
Maître, vous seriez donc d'essence supérieure ?
- Effectivement. Je ne me frotte point aux trivialités de ce monde qui pue le caca, l'essence et l'artichaut.
L'artichaut ?
- L'artichaut, oui. Ne savez-vous pas ce qu'est l'artichaut ? C'est une plante d'aspect assez baroque mais de couleur terne cultivée essentiellement en Bretagne et qui, après cuisson, se mange avec une sauce. Je déteste ce monde qui sent l'artichaut, disais-je. Mais qui sent également l'excrément, le vil excrément de mes semblables qui chient tous les jours de leur vie. Ce monde qui sent l'essence aussi, le pétrole, le fuel. Le mazout. L'huile de roche. Ca pue le fuel, et en plus c'est un mot qu'est pas vraiment français, qui s'écrit mal.
Comme je vous comprends cher Maître ! Vos muses, vous devez les approcher souvent pour être si dur avec vos frères humains, non ?
- C'est vrai. Et je les malmène elles aussi... Invivable avec les hommes, intransigeant avec les déesses, je ne ménage pas ma plume.
Une dernière question Maître. Que prenez-vous le soir avant de vous endormir sous votre firmament izarrien qui vous inspire tant de textes immortels ?
- Je ne prends aucune substance nocive. Le soir c'est un tilleul et au lit ! La Poésie seule me donne assez de souffle pour vivre et résister aux attaques de la laideur, de la bêtise et de l'insignifiance...
Maître, cette interview est le couronnement de ma carrière. Je ne sais comment vous remercier. Tant de gentillesse, de grandeur d'âme, de simplicité... Permettez-vous que je vous fasse la bise ?
- Non je ne vous le permets pas. Baisez-moi la main plutôt, voulez-vous ? Je déteste les "bisous". Je vous remercie pour vos questions Marie-Joséphine, elles m'ont donné soif.
Bonjour Maître, je ne vous cacherai pas l'admiration que je vous porte ni la joie extrême que j'éprouve en ce moment de pouvoir enfin vous interviewer, vous le phénomène radieux, l'astre qui domine le petit monde des lettrés et des vrais beaux esprits que compte l'actuelle francophonie. Quand avez-vous commencé à écrire et d'où vous viennent ces idées profondes, cette écriture originale, ce verbe éclatant que vous étalez sur le site FOXOO ?
- Bonjour Marie-Joséphine. Je comprends votre émotion, en toute modestie... Pour répondre à votre question, je dirai que je suis attentif à mes chats, voyez-vous. En outre je ne suis guère attiré par la saison estivale. En ce qui concerne les giboulées de mars, je serai plus nuancé...
Maître, je ne pense pas avoir saisi toute la pertinence de votre réponse... Pouvez-vous développer ?
- Ha ! quel beau métier faites-vous là ! Je disais, m'entendez-vous ?, que je comprenais votre émotion de pouvoir m'interviewer et que j'étais proche de mes petits félins. Je disais également que la saison estivale avec sa touffeur m'indisposait particulièrement. Quant aux averses glacées de la fin de l'hiver, je disais encore que mes sentiments à leur sujet étaient plus ambigus.
Je n'insisterai donc pas. Frasque intellectuelle d'un grand esprit, n'en doutons pas... Maître, on vous pardonnera votre excentricité. Passons à la seconde question. Que pensez-vous de la littérature contemporaine ?
- Je n'en pense pas grand-chose. En fait si, j'en pense beaucoup de choses.
En bien ou en mal Maître ?
- En mal.
Que voulez-vous dire ?
- Je veux dire que je n'en pense pas de bien, en règle générale.
Bien sûr ! Mais encore ?
- Etant donné que je suis nécessairement LA littérature, les autres auteurs ne sont par conséquent que des petits canards qui aboient derrière mes grandes pattes "hippotéiformes"... Inévitablement. "Coin-coin ! Coin-coin !", qu'ils font.
Vos pattes hippo quoi ?
- Hippotéiformes. C'est un mot que je viens d'inventer.
C'est très joli Maître. Et que signifie ce néologisme spontané ?
- Rien de vraiment particulier. Cela a juste un rapport éloigné avec le cheval, c'est tout ce que je sais.
Soit. Changeons de sujet. Vous possédez le secret des mots, êtes initié aux mystères du verbe, côtoyez les hauteurs littéraires et poétiques inaccessibles au commun. Et côté coeur ?
- Mon coeur est bon. Je ne fume pas et pratique des activités physiques quotidiennes.
Certes, certes... Mais les femmes ? Elles vous admirent n'est-ce pas ? Et la plupart sont parmi les plus belles, même si vous êtes également désiré par d'authentiques laiderons. N'êtes-vous pas la plus chanceuse de toutes les plumes ?
- Je suis loin d'appartenir à l'espèce sodomite, en effet.
Pouvez-vous raconter plus en détails pour nos lecteurs ? C'est ce qu'ils attendent surtout de cette interview, vous savez...
- Je ne m'adonne au commerce charnel qu'avec mes muses. Elles seules méritent l'hommage de ma virilité "plumesque". Et encore, pas toujours.
Maître, vous seriez donc d'essence supérieure ?
- Effectivement. Je ne me frotte point aux trivialités de ce monde qui pue le caca, l'essence et l'artichaut.
L'artichaut ?
- L'artichaut, oui. Ne savez-vous pas ce qu'est l'artichaut ? C'est une plante d'aspect assez baroque mais de couleur terne cultivée essentiellement en Bretagne et qui, après cuisson, se mange avec une sauce. Je déteste ce monde qui sent l'artichaut, disais-je. Mais qui sent également l'excrément, le vil excrément de mes semblables qui chient tous les jours de leur vie. Ce monde qui sent l'essence aussi, le pétrole, le fuel. Le mazout. L'huile de roche. Ca pue le fuel, et en plus c'est un mot qu'est pas vraiment français, qui s'écrit mal.
Comme je vous comprends cher Maître ! Vos muses, vous devez les approcher souvent pour être si dur avec vos frères humains, non ?
- C'est vrai. Et je les malmène elles aussi... Invivable avec les hommes, intransigeant avec les déesses, je ne ménage pas ma plume.
Une dernière question Maître. Que prenez-vous le soir avant de vous endormir sous votre firmament izarrien qui vous inspire tant de textes immortels ?
- Je ne prends aucune substance nocive. Le soir c'est un tilleul et au lit ! La Poésie seule me donne assez de souffle pour vivre et résister aux attaques de la laideur, de la bêtise et de l'insignifiance...
Maître, cette interview est le couronnement de ma carrière. Je ne sais comment vous remercier. Tant de gentillesse, de grandeur d'âme, de simplicité... Permettez-vous que je vous fasse la bise ?
- Non je ne vous le permets pas. Baisez-moi la main plutôt, voulez-vous ? Je déteste les "bisous". Je vous remercie pour vos questions Marie-Joséphine, elles m'ont donné soif.
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